domingo, 30 de marzo de 2014

Tartuffe (1664-1669)

Personnages:

 
Mme Pernelle : Mère d'Orgon
Orgon : Mari d'Elmire
Elmire : Femme d'Orgon
Damis : Fils d'Orgon
Mariane : Fille d'Orgon, amante de Valère
Valère : Amant de Mariane
Cléante : Beau frère d'Orgon
Tartuffe : Faux dévot (accueilli par le crédule Orgon)
Dorine : Suivante de Mariane
M. Loyal : Sergent
Un exempt
Flipote : Servante de Mme Pernelle

Résumé :


Acte I

Scène 1:

Mme Pernelle sort de la maison d'Orgon mécontente, elle rouspette contre tout le monde (sauf Orgon et Tartuffe qui ne sont pas présent) et défend Tartuffe, vante ses mérites. Scène de présentation des personnages.

Scène2:

Dorine et Cléante discutent, ils critiquent Mme Pernelle et par la même occasion Tartuffe et Orgon.

Scène 3:

Conciliabule entre Elmire, Damis, Mariane, Cléante et Dorine dans le but que Cléante parle de l'hymen entre Mariane et Valère à Orgon.

Scène 4:

Dorine raconte à Orgon ce qui s'est passé durant son absence de la maison. (Orgon n'étant pas présent au début de l'acte) Orgon s'intéresse plus à Tartuffe qu'à sa femme qui était pourtant malade.

Scène 5:

Discussion entre frères. Cléante (beau frère d'Orgon) essaie de raisonner Orgon à propos de Tartuffe.

Acte II

Scène 1:

Orgon annonce à Mariane son idée de la marier, non pas avec Valère, mais avec Tartuffe.

Scène 2:

Dorine (servante), qui a entendu cette conversation, se met à défendre sa maîtresse. (Celle ci ne trouvant ni le courage ni la force de parler)

Scène 3:

Dorine, seule avec Mariane la critique de n'avoir rien fait pour se défendre. Mais celle-ci ne pouvait imaginer contredire son père. Dorine décide alors de l'aider.

Scène 4:

Valère arrive, ayant appris la nouvelle. Honnête homme, il décide de faire ses adieux à Mariane pour ne pas l'embêter. Ils se disputent... Finalement Dorine lève le quiproquo et les réconcilie.

Acte III

Scène 1:

Damis et Dorine parlent. Des bruits de pas se font entendre, Damis se cache dans la pièce afin d'écouter ce qui va suivre. En effet, Dorine est partie chercher Elmire, car elle seule est capable de convaincre Tartuffe d'oublier Mariane. (pensent-ils)

Scène 2:

Tartuffe entre dans la pièce. Dorine lui annonce qu'Elmire va arriver d'un instant à l'autre pour lui parler.

Scène 3:

Entre Elmire. Au fil de la conversation, Tartuffe lui déclare sa flamme. Elmire le repousse, mais sans méchanceté et dit qu'elle ne dira rien sur cette folie  à condition que Tartuffe refuse de se marier avec Marianne.

Scène 4:

Damis, qui écoutait toujours, sort de sa cachette et crie qu'il va prévenir Orgon.

Scène 5:

Entre alors Orgon. Damis dénonce Tartuffe à son père. Celui-ci est fort étonné. Elmire corrobore ce que Damis son fils vient de dire.

Scène 6:

Tartuffe, hypocrite, se repend alors de ses paroles, tant et si bien qu'Orgon a pitié. Et il réussit même à liguer Orgon contre sa famille. Orgon ne croit plus que Tartuffe et émet même la possibilité de déshériter Damis.

Scène 7:

Tartuffe et Orgon discutent. Tartuffe dit que c'en est trop, qu'il ne peut supporter la méchanceté de la famille d'Orgon envers lui, il dit qu'il va partir. Mais Orgon le prie de rester et lui demande même de continuer à parler à sa femme pour énerver sa famille et montrer que lui, Orgon a toute confiance en Tartuffe.

Acte IV

Scène 1:

Cléante essaie de dissuader Tartuffe. Il voudrait que Tartuffe parle à Orgon pour que celui-ci ne déshérite pas Damis.

Scène 2:

Dorine demande à Cléante de se lier avec le reste de la famille pour dissuader Orgon de marier Marianne à Tartuffe.

Scène 3:

(Tartuffe n'est pas présent dans la pièce) Orgon entre et annonce officiellement qu'il va marier Tartuffe à Mariane. Tous prient Orgon de ne pas agir ainsi, mais celui-ci est intraitable. Finalement, Elmire propose à son mari de lui montrer le vrai Tartuffe.

Scène 4:

Elmire énonce les "règles du jeu". Orgon doit se cacher sous la table pour pouvoir entendre sans être vu. Elmire va convoquer Tartuffe afin que ce dernier, soit pris au piège et révèle sa véritable nature.
Il n'y a plus qu'Elmire (et Orgon sous la table) dans la pièce.

Scène 5:

Entre Tartuffe. Elmire annonce à Tartuffe qu'en réalité elle l'aime. Celui-ci se fait suspicieux et dit que si elle l'aime vraiment, elle doit le lui montrer. Il veut abuser d'elle... sur place... Elmire est au martyr et essaie de prévenir Orgon pour qu'il sorte, tout en essayant de repousser Tartuffe par des discussions. Finalement elle fait semblant de céder et demande à Tartuffe de vérifier s'il n'y a personne.

Scène 6:

Orgon sort. Il est triste et fâché contre Tartuffe. Sa femme n'arrive pas à croire qu'il ne sorte que maintenant. Tartuffe entre à nouveau, Orgon retourne se cacher.

Scène 7:

Orgon arrête Tartuffe dans son élan. Mais Tartuffe ne semble pas embêter le moins du monde d'avoir été découvert, il se dit maître de la maison !

Scène 8:

Orgon semble comprendre, et l'explique par des phrases pour l'instant incompréhensibles. Il semble très préoccupé.

Acte V

Scène 1:

Orgon dit énigmatiquement à Cléante qu'il va voir "si la cassette est toujours là haut". On apprend qu'Orgon avait chez lui une cassette contenant des papiers sur un de ses amis : Argas. Ce dernier était un frondeur, (une personne luttant contre l'autorité royale) et si Orgon l'avait aidé c'était par pure amitié. Orgon en a parlé à Tartuffe et celui-ci l'a persuadé de lui donner la cassette pour que, en cas d'enquête, Orgon puisse jurer qu'il n'a pas de cassette de frondeur, sans mentir, sans pécher.
Orgon plus qu'enervé jure d'être, à l'avenir, un "diable pour les bons", mais Cléante le supplie de ne pas passer d'un extrême à l'autre.

Scène 2:

Damis, apprenant la nouvelle, crie vengeance et est prêt à couper les deux oreilles de Tartuffe. (On avait pressenti cette attitude violente dès l'acte I scène 1) Cléante le calme et le radoucit.

Scène 3:

Mme Pernelle arrive, dans la même humeur qu'à l'acte I scène 1 (comique de répétition) elle ne croit pas Orgon à propos de Tartuffe. Tous se repentent d'avoir agi si vite, sans savoir les armes qu'avait Tartuffe. Entre M. Loyal.

Scène 4:

M. Loyal dit qu'ils doivent quitter leur maison, car elle va être vidée de tout. Néanmoins, il leur laisse une nuit.

Scène 5:

Ils discutent entre eux. Mme Pernelle finit par comprendre.

Scène 6:

Arrive Valère qui a amené un carrosse et qui leur donne 1000 louis pour qu'ils partent loin d'ici, car il a appris qu'Orgon au moins va être fait prisonnier. Ils s'apprêtent à monter.

Scène 7:

Tartuffe arrive et les empêche de partir. Il est accompagné d'un exempt. Tartuffe souhaite enfoncer le clou.
Mais l'exempt était là pour vérifier une chose. En effet le roi avait entendu parler d'affaires à propos d'une personne qui agissait comme Tartuffe. Il a donc compris que cette personne et Tartuffe ne formait qu'un. Il a donc envoyé l'exempt faire une dernière vérification... Devant les dires de Tartuffe, l'exempt annonce à Orgon que le roi ne croit plus Tartuffe, car il l'a démasqué. L'hypocrite va donc être emprisonné.




Source :



sábado, 29 de marzo de 2014

L’Impromptu de Versailles (1663)

Introduction:


L'Impromptu de Versailles est une comédie en un acte et en prose de Molière, créée d'abord à Versailles le 14 octobre 1663, puis au Théâtre du Palais-Royal le 4 novembre 1663. Molière, directeur de troupe et metteur en scène ainsi qu'acteur, dirige la répétition d'une de ses pièces qui doit être jouée dans quelques heures devant le roi. Les acteurs sont mécontents car ils n'ont pas eu le temps d'apprendre leurs rôles. Ils reprochent à Molière de n'avoir pas fait plutôt une parodie des acteurs de l’Hôtel de Bourgogne qui les avaient critiqués. Molière s'amuse à en caricaturer quelques-uns avant de vouloir reprendre la répétition et de guider ses acteurs, lorsqu'un fâcheux vient imposer sa présence. Celui-ci accepte enfin de s'en aller en disant qu'il va prévenir le roi que la troupe est prête à jouer.



Personnages principaux:

Molière
Brécourt
De la Grange
Du Croisy
La Thorillière
Béjart
Mlle du Parc
Mlle Béjart
Mlle de Brie
Mlle Molière
Mlle du Croisy
Mlle Hervé

Résumé par scènes:

Scène 1 :

Molière rassure ses comédiens : ils arriveront à bien jouer même s’ils n’ont eu que très peu de temps pour apprendre leur rôle. Il se laisse aller à parler de la pièce qu’il aimerait faire. Il distribue les rôles pour le leur remémorer.

Scène 2 : 

La Thorillière interrompt la répétition. Molière est très en colère, il le déteste ? Celui-ci est mis dehors.

Scène 3 : 

Molière et la Grange répètent. Ils cherchent à savoir de qui se moque Molière dans sa précédente pièce. Molière reprend le ton de son comédien.

Scène 4 : 

Suite de la répétition. Molière fait son propre éloge mais mis dans la bouche d’un de ses comédiens. La conversation de Mlle Molière et Mlle du Parc est très caricaturant.

Scène 5 : 

Toujours répétition. Ils font la pièce car Molière a été ridiculisé dans une pièce de ses détracteurs. Les comédiennes se dérobent car elles n’ont pas fait la répétition en entier.

Scène 6 : 

Béjart annonce l’arrivée du roi, Molière demande un peu de temps.

Scène 7 : 

Molière ne se sent pas prêt à commencer la pièce.

Scène 8 : 

Un autre nécessaire veut que Molière commence. Il va perdre l’esprit.

Scène 9 :

Molière va commencer la pièce ?

Scène 10 : 

Un autre nécessaire demande à nouveau à Molière de commencer la pièce.

Scène 11 : 

Béjart annonce à Molière que le roi l’autorise à remettre la pièce et à jouer autre chose. Molière est très reconnaissant.


source:

viernes, 28 de marzo de 2014

L’École des Femmes (1662)

Personnages :

  • Arnolphe, tuteur d’Agnès, se faisant appeler Monsieur de la Souche
  • Agnès, jeune fille innocente adoptée et élevée, par Arnolphe
  • Horace, amant d’Agnès
  • Alain, paysan, valet d’Arnolphe
  • Georgette, paysanne, servante d’Arnolphe
  • Chysalde, ami d’Arnophle
  • Enrique, beau-frère de Chrysalde
  • Oronte, père d’Horace et ami d’Arnolphe
  • Un notaire


Résumé: 

Acte I : 


Arnolphe annonce son mariage à Chrysalde pour le lendemain. Alain et Georgette font attendre Arnolphe à la porte du logis d'Agnès. Arnolphe rencontre Horace, fils de son ami Oronte. Horace courtise Agnès et ignore qu'Arnolphe est aussi Mrs de la souche.

Acte II : 


Arnolphe veut en savoir plus. Tentative de définition de la jalousie par Alain. Fable réconfortante pour Arnolphe. Récit et confession d'Agnès : remontrances et précautions d'Arnolphe.

Acte III : 


Agnès a obei : elle a lancé le grès contre Horace. Le mariage d'Arnolphe et d'Agnès est imminent. Annonce confirmé du mariage, avec les mise en garde d'Arnolphe. Agnès ne réagit pas, elle lit docilement les maximes. Content de lui et d'Agnès, Arnolphe fustige les femmes d'esprit. Arnolphe découvre qu'Agnès l'a trahi. Emotion et admiration d'Horace pour Agnès. Arnolphe est amoureux d'Agnès.

Acte IV : 

Arnolphe est jalous mais résolu. Arnolphe dit tout haut sa passion mais chasse le Notaire. Le notaire est furieux. Arnolphe prépare les valets à accueillir Horace avec fermeté, et à le repousser aussitôt arrvé. Arnolphe élargit ses précautions contre Horace. Arnolphe apprend qu'Horace a assisté à la scène qu'il a faite à Agnès et qu'il doit s'introduire, la nuit venue, dans la chambre de la jaune fille. Arnolphe est désespéré mais toujours résolu à résister. Arnolphe décommande le souper prévu pour présenter Agnès à Chrysalde. Celui-ci se divertit dans un éloge du cocuage qu'il impose à Arnolphe. Arnolphe prépare "l'embuscade" de la nuit.

Acte V : 


Annonce de la mort d'Horace. Horace est vivant et Agnès a fui avec lui. Horace a besoin de l'aide d'Arnolphe pour accueillir et protéger Agnès. Arnolphe jubile. Horace confie Agnès à Arnolphe. Arnolphe fait une déclaration d'amour à Agnès. Mais Agnès reste impassible et lui assène de terribles vérités. Il décide de se venger en l'enfermant dans un couvent. En attendant le départ au couvent, on enferme Agnès dans la chambre d'Arnolphe. Horace est affolé. Il redoute un mariage forcé et demande l'aide d'Arnolphe. Horace découvre que Arnolphe est Mrs de la souche, le tuteur d'Agnès. Georgette demande du secours. Agnès est prête a sauté par la fenêtre. Agnès est la fille d'Enrique et la niece de Chrysalde. Elle va épouser Horace. Arnolphe s'enfuit.


Source: 






jueves, 27 de marzo de 2014

Les Précieuses Ridicules (1659)

Introduction:

Est une comédie en un acte et en prose de Molière. Représentée pour la première fois sur le théâtre du Petit−Bourbon le 18e novembre 1659 par la Troupe de Monsieur, frère unique du Roi.









Les personnages :


  • Gorgibus, le maître des lieux, père de Magdelon et oncle de Cathos. « Bon bourgeois » selon le texte de la pièce, il mène sa maison avec simplicité et entend marier sa fille et sa nièce à deux prétendants honnêtes, et se trouve désemparé devant leur entêtement à refuser La Grange et Du Croisy.





  • Magdelon et Cathos, les « précieuses ridicules », respectivement fille et nièce de Gorgibus. Influencées par les salons précieux et les romans de Mlle de Scudéry, elles voudraient que leur vie ressemble à ces romans, ce qui les pousse à rejeter La Grange et Du Croisy pour le faux marquis de Mascarille et le faux vicomte de Jodelet.




  • La Grange et Du Croisy sont les « amants rebutés » de la pièce, dédaignés par Magdelon et Cathos qui les jugent trop « grossiers » pour elles, et qui se vengent en les piégeant avec l'aide de leurs valets déguisés en gentilshommes.



  • Mascarille et Jodelet, valets respectivement de La Grange et de Du Croisy, sont les complices puis les dindons de la farce de leurs maîtres. Mascarille, puis plus tard dans la pièce Jodelet, se fait passer pour un gentilhomme et affecte un air précieux qui trompe les naïves Magdelon et Cathos.


Déroulement de la pièce:

Scène 1

La Grange et Du Croisy, qui viennent de rencontrer Magdelon et Cathos, sont très mécontents de la manière dont ils ont été reçus. Pour se venger, La Grange propose de les piéger avec l'aide de son valet, Mascarille, un homme extravagant qui se prend pour un bel esprit.

Scènes 2 et 3

Découvrant que La Grange et Du Croisy sont mécontents de leur visite, Gorgibus, afin d'en comprendre la raison, fait appeler Magdelon et Cathos, qui sont occupées à se mettre « de la pommade pour les lèvres ».

Scène 4

Alors que Gorgibus leur demande des explications sur leur comportement envers La Grange et Du Croisy, Magdelon et Cathos lui affirment qu'il est hors de question pour elles de se marier à des gens « incongrus en galanterie », et qu'elles veulent vivre une aventure galante et romanesque ressemblant aux romans de Mlle de Scudéry. Ne comprenant rien à leur discours, Gorgibus s'entête : il veut les marier le plus vite possible, ou elles seront envoyées au couvent

Scènes 5 et 6

Une fois Gorgibus parti, Magdelon et Cathos s'entêtent dans leur rêverie en s'imaginant qu'elles ne sont pas réellement sa fille et sa nièce, et qu'« une naissance plus illustre » leur sera un jour révélée. Marotte, leur servante, annonce alors l'arrivée du « marquis de Mascarille », que les deux précieuses s'empressent de recevoir.

Scènes 7 et 8

Arrivée de Mascarille en chaise à porteurs. Refusant de payer les porteurs sous prétexte qu'on ne demande pas de l'argent à une personne de sa qualité, il accepte cependant très vite quand l'un d'entre eux le menace d'un bâton. Il attend Magdelon et Cathos qui se recoiffent.

Scène 9

Mascarille rencontre Magdelon et Cathos et leur fait des compliments. Il leur promet de les présenter à « une académie de beaux esprits » ; il leur fait également part de ses propres talents en récitant et chantant un impromptu qu'il a composé, et qui est très admiré par les deux précieuses. Il leur fait également admirer ses habits, avant de se plaindre que son cœur est « écorché » par leurs regards.

Scènes 10 et 11

Arrive une autre personne, présentée comme le vicomte de Jodelet. Il se révèle être un vieil ami de Mascarille, et tous deux se complimentent sur leurs exploits à la guerre en montrant à Magdelon et Cathos leurs cicatrices. Ils décident alors de donner un petit bal à leurs hôtesses et leurs voisines.

Scène 12

Arrivent les voisines et les violons pour le bal. Mascarille danse avec Magdelon et Jodelet avec Cathos.

Scènes 13 et 14

La Grange et Du Croisy font irruption dans la pièce et frappent Mascarille et Jodelet. Magdelon et Cathos sont choquées, mais Mascarille et Jodelet ne semblent pas vouloir se venger de l'affront.

Scène 15

Retour de La Grange et Du Croisy, qui révèlent que Mascarille et Jodelet sont leurs valets, et leurs font retirer leurs atours. Réalisant leur erreur, les deux précieuses font éclater leur dépit.

Scènes 16 et 17

Magdelon et Cathos se plaignent à Gorgibus de la « pièce sanglante » qu'on leur a jouée, mais Gorgibus réplique que c'est à cause de leur extravagance qu'une telle chose a pu arriver. Mascarille et Jodelet, ainsi que les violons, sont jetés à la porte, puis Gorgibus, en colère, voue les romans, les chansons, les poèmes et autres « sottes billevesées » « à tous les diables ».




sábado, 22 de marzo de 2014

Les procédés comiques chez Molière

En grand auteur, Molière varie les procédés comiques, qui lui permettent d’obtenir le rire le plus simple comme le rire le plus subtil.

1.1. Le comique de geste


Le comique de geste est essentiel dans la farce mais aussi dans les différentes formes de comédie. Par les mimiques, l’accoutrement, les déplacements, les mouvements de la tête et des bras qui caractérisent un personnage ou expriment une intention non exprimée par la parole, l’acteur amplifie la drôlerie de l’action.

Formé dès la jeunesse par les farces qu’il voyait sur la place publique et sensible au talent expressif des acteurs italiens, Molière était lui-même un comédien qui utilisait tous les ressorts de la gestuelle comique. Les gestes sont primordiaux dans des pièces comme la première farce de l’auteur, la Jalousie du barbouillé, où il y a des gags et des chutes comme, bien plus tard, en usera le cinéma burlesque, de même que dans les Fourberies de Scapin, où le valet frappe le vieux Géronte qu’il a fait entrer dans un sac ou dans le Médecin malgré lui, où Sganarelle, pris pour un médecin, multiplie les interventions incorrectes et déplacées.

1.2. Le comique de situation


Comme Molière affectionne la rapidité des actions, il a beaucoup employé ce type de comique.

Il repose sur des rencontres entre les personnages et sur des événements qui introduisent une nouveauté, une surprise ou un choc suscitant le rire. Il dépend généralement plus de l’imprévu et du mouvement que du texte. Parfois, Molière abuse des retournements de situation comme à la fin de l’Avare, où des personnages se retrouvent et se reconnaissent des années après un naufrage et un enlèvement, mais ce n’est pas là véritablement un procédé comique, plutôt une facilité pour terminer rapidement une pièce qu’il faut monter dans l’urgence.

Le comique de situation est particulièrement efficace, par exemple, dans les Précieuses ridicules lorsque Mascarille et son ami Jodelet se font passer pour de « beaux esprits » et trompent les prétentieuses provinciales, avant de se faire rosser par leurs maîtres. Il prend aussi souvent la forme du quiproquo, quand un personnage est pris pour un autre, comme dans Amphitryon, où Jupiter est confondu avec le général Amphitryon et le dieu Mercure avec le valet Sosie. Il est aussi mis en place dans Tartuffe quand l’épouse d’Orgon, Elmire, déclare à l’imposteur qu’elle est prête à se donner à lui, alors que son mari est caché sous la table.

1.3. Le comique de mots


Le comique de mots est essentiel chez Molière. Il commence dès la création du nom des personnages : l’usage était alors d’employer des noms à consonance grecque, latine ou italienne, et Molière respecte cette coutume mais introduit parfois aussi des noms qui évoquent le type de personnage qu'il crée : Tartuffe, Harpagon, Trissotin, Pourceaugnac par exemple.

Il se développe dans les répliques où l’auteur recourt à certaines tournures verbales comme les jeux de mots, « Bélise : Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire ? Martine : Qui parle d’offenser grand-père ni grand-mère ? », dans les Femmes savantes, ou bien « Ce Monsieur Loyal porte un air bien déloyal » dans le Misanthrope.

Source de comique, le latin de fantaisie qu’il prête aux médecins dans le Médecin malgré lui et dans le Malade imaginaire. De même que l’opposition du langage populaire et du langage savant (dans la scène des paysans dans Dom Juan), ou bien dans les dialogues entre précieux et gens simples dans les Précieuses ridicules et les Femmes savantes), ainsi que la répétition martelée d’une même réplique (« Qu’allait-il faire dans cette galère ? » dans les Fourberies de Scapin)...

Dans son utilisation de la langue, Molière a une double pratique. D’un côté, la simplicité des mots met en relief la sagesse populaire : « Et je vous verrais nu du haut jusques en bas / Que toute votre peau ne me tenterait pas » dit Dorine dans Tartuffe, ou, au contraire, souligne le caractère fruste ou imbécile d’un personnage : « Je vis de bonne soupe et non de beau langage  », dit Chrysale dans les Femmes savantes. D’un autre côté, des phrases très construites, mettent en place la rhétorique des idées et des raisonnements.
Molière vise la clarté de l’expression et l’efficacité du comique pour construire un théâtre du vrai et du naturel, mis au service d’une morale. Dans l’un des textes envoyés au roi pour obtenir la levée de l’interdiction de Tartuffe, il écrivait :  « Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j’ai cru, que, dans l’emploi où je me trouve, je n’avais rien de mieux à faire que d'attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle », le mot « ridicule » devant être compris dans le sens « qui suscite le rire ».


Chez Molière, le sens de la comédie, même quand il passe par les gags ou la violence de la satire, est toujours empreint de cette noblesse d’âme.

source:

viernes, 21 de marzo de 2014

Les personnages de Molière

1.1. Les bourgeois


La classe des bourgeois est la classe sociale la plus représentée et analysée par Molière. Et c’est dans la cellule familiale bourgeoise que Molière prend les événements qui l’intéressent : les questions de mariage, de l'autorité du père, des relations entre époux, du désir d’indépendance des enfants.

Pris par son activité d’artiste, marié mais n’ayant eu qu’un seul enfant qui ne soit pas mort peu de temps après la naissance, Molière ne semble pas avoir eu une vie bourgeoise, mais c’est de ce milieu-là qu’il vient : un milieu où l’on a des biens, où le souci de l’argent a tendance à prendre le pas sur l’amour.

Molière a peint toute une galerie de bourgeois différents : Tartuffe, devenu naïf sous l’emprise d’une fascination, Alceste, (le Misanthrope) écartelé entre l’amour et la solitude, Harpagon (l'Avare), dévoré par sa passion de l’argent, Chrysale (les Femmes savantes), défenseur du rôle domestique de la femme, Monsieur Jourdain (le Bourgeois gentilhomme), type du nouveau riche qui voudrait accéder à la classe sociale supérieure. Arnolphe (l'École des femmes ) présente l’originalité d’être situé hors contexte : c’est un solitaire qui veut façonner une jeune fille selon ses désirs.

Les personnages d’épouses ont souvent moins d’épaisseur. Si Philaminte (les Femmes savantes) représente singulièrement une précieuse très active et en conflit avec son mari ; si Béline (le Malade imaginaire) est une intrigante, les autres épouses, Elmire (Tartuffe), Madame Jourdain (le Bourgeois gentilhomme), sont des femmes raisonnables qui défendent la solidité et les valeurs de la famille contre les extravagances de leur conjoint.

Quant aux jeunes gens, ils attirent la sympathie mais ils manquent de personnalité. Ils sont presque interchangeables d’une pièce à l’autre.

1.2. Les nobles


Dom Juan donne une image flatteuse d’un aristocrate, mais la pièce ne parle pas exactement de la réalité sociale. C’est une variation sur un sujet déjà traité par un auteur espagnol. Le personnage est plus mythique qu’inscrit dans la réalité du XVIIe siècle.

Vis-à-vis des nobles de son temps, Molière est le plus fréquemment sévère et même cruel. Il a personnellement beaucoup souffert de leur arrogance et de leur suffisance. Il les ridiculise dans la Critique de l'École des femmes et dans l'Impromptu de Versailles. Il se venge une fois encore de tous les courtisans appartenant à l’aristocratie à travers les deux personnages de « petits marquis » dans le Misanthrope et des odieux de Sotenville dans George Dandin. Enfin, Dorante, le noble dans le Bourgeois gentilhomme, est un malhonnête homme, empruntant de l’argent qu’il ne rembourse pas.

1.3. Les serviteurs


Les domestiques sont, chez Molière, des personnages aussi importants pour l’action que pour les effets comiques. Ils viennent autant de l’image qu’ont donnée d’eux les farces latine et italienne que de la réalité de tous les jours.


Les serviteurs masculins, héritiers d’Arlequin, sont, comme Scapin, malhonnêtes (ou, tout au moins, rusés), fréquemment profiteurs et alcooliques, mais fidèles à leur maître et d’une imagination si efficace qu’elle débrouille les situations les plus compliquées. Molière a progressivement humanisé ce type de personnage, en passant de Mascarille, le rusé, à Sganarelle qui représente par moments les souffrances des gens du peuple.

Pour les servantes, Molière a fait encore davantage éclater les cadres de la tradition. Les servantes sont la voix de la raison et la voix de Molière lui-même. Leur bonhomie, leur culot, leur langue bien pendue, la saveur de leur langage, leur absence de crainte face aux maîtres, leur défense des enfants arrivés à l’âge du mariage, tout fait d’elles des héroïnes dont les défauts – elles ne savent pas rester à leur place – se transforment immédiatement en qualités. Dorine (Tartuffe), Martine (les Femmes savantes) et Toinette (le Malade imaginaire) incarnent un bon sens populaire sans lequel Molière manquerait d’un instrument de mesure pour juger l’évolution de la société et les travers de ses héros.

1.4. Les paysans



Les paysans apparaissent rarement, sauf quand Molière a besoin de personnages dotés d’accents provinciaux, comme Pierrot dans Dom Juan. George Dandin, le paysan enrichi qui a eu le malheur d’épouser une aristocrate, reste une exception. Mais cette pièce, George Dandin, traduit peut-être plus un désir de Molière de s’en prendre aux nobles qu'un intérêt profond pour la paysannerie.

source:

martes, 18 de marzo de 2014

Chronologie des pièces principales de Molière


  • 1659 : les Précieuses ridicules, comédie.



  • 1662 : l'École des femmes, comédie.





  • 1663 : la Critique de l'École des femmes, comédie.





  • 1663 : l'Impromptu de Versailles, comédie.





  • 1664-1669 : Tartuffe, comédie.




  • 1665 : Dom Juan, comédie.







  • 1666 : le Misanthrope, comédie.







  • 1666 : le Médecin malgré lui, comédie.







  • 1668 : Amphitryon, comédie.






  • 1668 : George Dandin, comédie.






  • 1668 : l'Avare, comédie.






  • 1669 : Monsieur de Pourceaugnac, comédie-ballet.






  • 1670 : le Bourgeois gentilhomme, comédie-ballet.






  • 1671 : les Fourberies de Scapin, comédie.







  • 1671 : les Femmes savantes, comédie.






  • 1673 : le Malade imaginaire, comédie mêlée de musique et de danse.