domingo, 2 de marzo de 2014

Les Répétitions Et Les Représentations

De l’italienne à la première en passant par la couturière



Lorsqu’on décide de monter une pièce, c’est-à-dire de la jouer, on commence par s’occuper de la distribution : il s‘agit de décider à quel acteur (ou actrice) sera attribué chaque rôle.

Un jeune premier ou une jeune première : un personnage jeune et amoureux, qui a l’un des premiers rôles de la pièce. Il vaut mieux avoir un physique avantageux, et n’être as âgé(e), bref, il faut avoir la tête de l’emploi.

Depuis le XVIIe siècle, on donne le nom d’emplois à certains types de rôles qui doivent être joués par de comédiens ayant le tempérament ou le physique correspondant au personnage  à interpréter.

Les utilités : sont les petits rôles, ou rôles de second plan, subalternes. D’où l’expression jouer les utilités (« avoir un rôle insignifiant »), et aussi, plus familièrement, des seconds couteaux ou des troisièmes couteaux.  


  
Une fois la distribution faite, les acteurs apprennent chacun leur texte, et les répétitions peuvent commencer tout le monde se met au travail :

Le metteur en scène : dirige le jeu des acteurs.



Le décorateur ou le scénographe : s’occupe de la conception des décors et de leur installation, en collaboration avec le metteur en scène et avec les machinistes.



Les machinistes ou les techniciens de plateau : sont chargés de la machinerie (servant à actionner les décors).



Le chef éclairagiste : conçoit les effets de lumières. 



 Les costumières : s’occupent d’acheter ou de confectionner les costumes.















L’accessoiriste : lui, fabrique ou recherche les accessoires.



Faire une italienne : c’est faire une répétition au cours de laquelle les acteurs disent leur texte rapidement, sans mettre le ton, sans bouger et sans faire de gestes, ce qui permet de bien le mémoriser. 

Une allemande : se déroule comme une italienne, mais avec les déplacements de comédiens.

Un filage : est une répétition de la pièce, du début  à la fin, dans le but de travailler l’enchaînement des actes et des scènes, ou l’enchaînement des effets de lumière et des sons (on parle alors d’un filage lumière, ou d’un filage son), tout au long du spectacle. 

La couturière : c’est l’avant dernière répétition, car elle servait principalement, autrefois,  à faire les dernières retouches sur les costumes.

La générale : (pour « répétition générale »), l’ultime répétition, qui est donnée dans les conditions d’une représentation, devant un public d’invités choisis (amis, journalistes…)


La première : (« pour première représentation »), première présentation devant le public. 

Les ouvreuses : accueillent les spectateurs et les guident vers leur place.

Les habilleuses : aident les comédiens à passer leurs costumes, et les maquilleuses s’activent.

Bientôt, les lumières de la salle s’éteignent, et, derrière le rideau, on frappe les trois coups, avec un brigadier, un bâton garni de velours, pour appeler les spectateurs au silence et à l’ordre : que le rideau se lève et que le spectacle commence ! 

  

Au théâtre, les représentations peuvent être données en matinée ou en soirée. Une matinée est une séance qui a lieu dans l’après-midi. En effet, dans la vie mondaine du XIXe siècle, « matinée » a eu le sens « d’après-midi », sens aujourd’hui oublié, sauf dans le monde de spectacle où l’on continue à l’utiliser par opposition aux soirées, ou séance du soir.

Faire un four : signifie « subir un échec complet en parlant de spectacle ». C’est quand la salle est vide, au moment de lever le rideau. Au XVIIe siècle lorsque cela se produisait, on annulait le spectacle, bien sur, et donc on éteignait les chandelles : la salle déserte était plongée dans l’obscurité, et il y faisait noir comme un four.

Depuis les années 1950, et dans l’argot des comédiens, un échec a la scène et aussi appelé un bide.


Lorsqu’une pièce est un four ou un bide, elle a peu de chance de faire prochainement l’objet d’une reprise, c’est-à-dire d’être a nouveau montée et jouée. 

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