Bienséance (n. f.) : respect des règles
théâtrales et morales afin de ne pas paraître vulgaire, choquant ou
invraisemblable. Par exemple, on ne représente pas sur scène la sexualité, la
violence ou encore la mort. On a par exemple reproché à Molière « la scène du
sac » dans Les Fourberies de Scapin.
Règle des trois unités (n. f.) : énoncée par
Boileau dans son Art poétique, elle régit l’organisation d’une pièce de théâtre
classique, principalement les tragédies mais Molière a copié ces règles pour
ses comédies :
Nous voulons qu’avec art l’action se ménage ;
Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait
accompli
Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli.
Nicolas Boileau, Art Poétique, III, vers
44-46), 1674.
- Unité d'action (n. f.) : elle consiste à
représenter une seule intrigue par pièce de théâtre.
- Unité de lieu (n. f.) : elle consiste à
représenter l’intrigue d’une pièce de théâtre dans un seul et unique lieu.
- Unité de temps (n. f.) : elle consiste à
faire dérouler l’ensemble de l’intrigue en une seule et unique journée.
Vraisemblance (n. f.) : caractère selon
lequel ce qui est représenté sur scène est perçu comme une imitation de la
réalité.
Les lieux
Espace scénique (n. m.) : espace de la scène
où le comédien peut évoluer.
Hors-scène (n. m.) : espace extérieur à la
scène, invisible au public où est censée se dérouler une partie de l’intrigue
dont on vient raconter l’essentiel sur scène.
Le spectacle
Décor (n. m.) : ensemble des objets qui se
trouvent sur scène pour créer une atmosphère ou servir l’intrigue.
Deus ex machina (n. m.) : (locution latine
signifiant « Dieu issu de la machine ») personne qui, à la fin d’une pièce de
théâtre, arrive de manière inattendue, parfois accompagnée par une machinerie
scénique, et qui permet le dénouement.
Objet (n. m.) : tout accessoire ou matériel
présent sur scène, qu’il soit simplement décoratif ou ait une importance dans
l’intrigue.
No hay comentarios.:
Publicar un comentario